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Revue du Rhumatisme ; 88:A71, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537036

ABSTRACT

Introduction La population pédiatrique est sous-représentée dans la pandémie actuelle, en termes de nombre de cas et de sévérité. De surcroît le risque évolutif de l’infection au SARS-CoV-2 dans cette population, en cas de maladies inflammatoires sous traitements immuno-modulateurs, est peu connu. Cette population de jeunes patients immuno-déprimés est considérée comme une population à risque de formes sévères de COVID-19. L’objectif de notre étude est d’évaluer le degré de sévérité et l’issue de l’infection à SARS-CoV-2 chez les patients atteints de RMD (avec une arthrite juvénile idiopathique, une maladie auto-inflammatoire, une vascularite ou une maladie auto-immune systémique) exposés à des traitements immuno-modulateurs, au travers d’une cohorte prospective française. Patients et méthodes Cette étude ancillaire, multicentrique, observationnelle, descriptive et prospective, de cohorte nationale française a inclus de jeunes patients, suivis dans les centres de pédiatrie et de rhumatologie pédiatrique français, présentant une maladie inflammatoire associée à une infection COVID diagnostiquée par PCR (réaction en chaîne par polymérase), sérologie, scanner ou par une clinique fortement évocatrice. Les données démographiques, cliniques et thérapeutiques, les comorbidités, de ces jeunes patients ainsi que des données sur l’infection par le SARS-CoV-2, l’issue et l’impact sur l’activité de la maladie inflammatoire (RMD) ont été documentés par un questionnaire SARS-CoV-2 spécifique mis en œuvre par la FAI2R. Résultats D’avril 2020 à juin 2021, des données ont été recueillies auprès de 95 patients âgés de 13,1±4,4 ans, de prédominance féminine (62,1 %), atteints de RMD : une arthrite juvénile idiopathique 44 (46,3 %), maladie auto-inflammatoire 6 (6,3 %), vascularite 1(1,1 %) et maladie systémique auto-immune 37 (39 %), avec un diagnostic hautement suspecté/confirmé de COVID-19. 33 patients (34,7 %) ont reçu des DMARDS, 35 (36,84 %) des bioDMARD,10 (10,6 %) des glucocorticoïdes systémiques et 11(11,7 %) des AINS. Quatre vingt onze patients (95,8 %) avaient une forme bénigne et 4 patients (4,2 %) une forme modérée. Vingt quatre patients (25,3 %) ayant au moins une comorbidité (dont 22 (24,2 %) avaient une forme bénigne). Aucun cas d’hospitalisation en soins intensifs ni de détresse respiratoire n’a été relevé. L’évolution était bénigne sans séquelles à 21jours et sans retentissement sur l’activité de la maladie. Conclusion Dans notre cohorte French RMD Covid pédiatrique, il n’y a pas d’augmentation de la sévérité de l’infection COVID chez les patients ayant une maladie inflammatoire liés à leur maladie ou à leur traitement immunosuppresseur. L’évolution est bénigne sans signes de sévérité ni séquelles et sans retentissement sur l’activité de la maladie.

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